
L’AVIS DE LA LIBRAIRIE
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Entre Texas lorrain et lac vosgien, Frédéric Ploussard nous narre une aventure rocambolesque qui se situerait entre Audiard pour les dialogues cinglés et cinglants (chez des personnages cinglés parfois sanglants) et Pierre Pelot pour le décor humide et forestier et l’attrait pour les objets contondants. Mobylette est clairement un roman cruel. Mais d’une cruauté hilarante et jubilatoire. Dans le portrait qu’il brosse de ce foyer pour ados attachants mais pas très commodes, de cette région pittoresque mais pas très commode et de cette famille… pas commode du tout. Rires jaunes, noirs et fous garantis !
LA CITATION (p. 356)
Il me tend le joint. Sourit en hésitant. Il s’est fait un film pendant mon absence : « Deux individus ayant dérobé une somme conséquente dans une cache de prêtres pédophiles, eux-mêmes participant à une arnaque au handicap, se retrouvent inculpés pour un pigeonnocide sur fond de trafic de drogue. L’un des coupables, un grand con, accompagné d’un petit surnommé le chinois, aurait crié ; “ma mobylette, ma mobylette !” au moment de son arrestation.