Cécile COULON, Seule en sa demeure, L’Iconoclaste

L’AVIS DE LA LIBRAIRIE
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Aimée est une jeune femme issue d’une modeste famille d’un petit village du Jura. Elle va épouser Candre Marchère, un riche, beau et jeune veuf, plus grand propriétaire forestier de la vallée. Il est doux, prévenant, très pieux. N’est-ce pas là la plus belle chance de sa vie ? Sauf que la demeure de son nouveau mari, qui semble garder en elle bien des secrets, est perdue au fond de bois dont les arbres semblent aussi vivants que ceux de Blanche-Neige. Sauf que Candre Marchère a perdu sa première femme après seulement un an de mariage et que sa douceur n’est peut-être qu’un leurre. Sauf que… Cécile Coulon livre ici une sorte de conte très dix-neuviémiste dans l’ambiance (d’inspiration gothique), dans ces écrins de nature qu’elle aime tant, mais traversé par les questionnements actuels sur le patriarcat et les rapports de classe.

LA CITATION (p. 34)
Aimée apprendrait que cette forêt deviendrait son empire, sa noirceur et ses secrets avaient éduqué, formé, protégé Candre dès son enfance, son époux ne travaillait pas ses bois comme ses scieurs, ses renardiers et ses colporteurs, non, mais comme un homme qui aime plus la forêt que ses semblables.